Dr. Émilie CAVANNA
Pôle archéologique de Paris
Archéogéographe au Pôle archéologique de Paris (DHAAP) depuis 2016, Émilie Cavanna est par ailleurs membre de l’équipe Archéologies environnementales de l’UMR 7041 ArScAn et co-anime le projet collectif Archéologie du Fait Urbain. Elle participe également, depuis sa création, au sein du consortium Projets Time Machine d’Huma-Num. Dans le cadre de ses missions, elle réalise des études archéogéographiques et documentaires pour les rapports finaux d’opération du Pôle ou pour d’autres opérateurs (Inrap). Elle gère également la nouvelle carte archéologique de Paris (webmap et SIG métier) et réalise les relevés topographiques des diagnostics et fouilles des responsables d’opérations du service.
Enfin, précédemment, Émilie Cavanna a travaillé en tant qu’archéogéographe pour des collectivités territoriales (Val d’Oise, Pyrénées orientales), le CNRS, l’EHESS et l’Inrap, tout en menant à terme une thèse à Paris 1 en archéologie médiévale et moderne portant sur une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction des élites rurales entre le XVe et le XIXe siècles.
Dr. Gérard CHOUQUER
Directeur de recherche honoraire, CNRS
Membre de l’Académie d’Agriculture de France
Historien, Gérard Chouquer travaille depuis 45 ans sur la colonisation, les centuriations et l’arpentage romains. Parallèlement il nourrit ses réflexions sur le monde antique par d’autres travaux, sur l’histoire foncière, le droit de propriété, les différentes façons d’organiser le foncier des colonies, les accaparements de terre, de l’Antiquité à nos jours. Il est ainsi l’auteur de Terres porteuses (Errance, 2012), première synthèse universitaire française sur le land grabbing contemporain aussi bien que d’un Code de droit agraire romain (Publix-Topex, 2022).
Directeur de recherches au CNRS, aujourd’hui honoraire, et membre de l’Académie d’Agriculture de France, il analyse des questions foncières contemporaines, rédige un manuel de morphologie agraire, et étudie les formes de domanialité. Également spécialiste de photo-interprétation et de morphologie, il est le fondateur de l’archéogéographie et préside l’Association Française d’ArchéoGéographie. Il a publié une quarantaine d’ouvrages, en grande partie disponibles sur le serveur de Publi-Topex, et plus de 600 contributions diverses dans une cinquantaine de revues françaises et internationales et sur divers portails.
Mélanie FOUCAULT
Service Archéologique de la Ville de Lyon
Mélanie Foucault est archéogéographe au service archéologique de la ville de Lyon (SAVL) depuis 2006 et chercheuse associée à l’UMR 5138 Arar (Lyon 2). Titulaire d’un master en archéogéographie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle a assuré plusieurs missions en tant qu’archéogéographe et géomaticienne au service archéologique du Val d’Oise, dans les Pyrénées-Orientales (Laroque-des-Albères, Perpignan, Rivesaltes) puis à Lyon et sa métropole où se concentrent actuellement ses travaux.
Spécialiste de la cartographie historique, ses recherches sont axées sur les dynamiques de transformation du territoire lyonnais dans la longue durée : évolution des réseaux planimétriques de l’Antiquité à nos jours, aménagements historiques, transformation des paysages ruraux en urbains, construction des identités de quartier, évaluation du potentiel archéologique et de la résilience territoriale. De 2017 à 2023 elle a notamment co-dirigé le Programme Collectif de Recherche sur le monastère médiéval de l’Île-Barbe à Lyon avec Ch. Gaillard (UMR 5138) et développé le volet territorial du PCR. Ses savoir-faire : carto et photo-interprétation, analyse morphologique, création et gestion des données géohistoriques sur SIG, recherches en archives, production cartographique et rédaction scientifique. Elle est également dessinatrice et cartographe dans le cadre des opérations d’archéologie préventive. Le transfert de ses compétences auprès des acteurs de l’environnement de l’aménagement et de la prospective territoriale constitue désormais la suite logique de son parcours professionnel.
Nicolas FORMENTIN
Doctorant en archéogéographie, Université Paris 1 / Assemblée du Pays Tarantaise-Vanoise
Nicolas Formentin est doctorant CIFRE en archéogéographie auprès de l’Assemblée du Pays Tarentaise-Vanoise (Moûtiers, Savoie) depuis 2022. Rattaché à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il fait partie de l’UMR 7041 ArScAn et de l’équipe Archéologies environnementales. Diplômé de deux Masters, l’un en archéologie, l’autre en géographie, il s’attache à découvrir de nouvelles manières d’aborder les sciences humaines et sociales en rapport constant avec les collectivités territoriales pour lesquelles il travaille.
Il prépare depuis 2022 une thèse sous la direction de Christophe Petit et Magali Watteaux intitulée : « Archéogéographie d’une vallée alpine : structuration et évolution de l’espace aménagé en vallée de la Tarentaise. Croisement de données cartographiques, historiques et archéologiques. ».
Dr. Catherine FRUCHART
Consultante en archéogéographie
Catherine Fruchart travaille sur la caractérisation et la quantification de changements d’usage et d’occupation du sol, étudiés sur des durées pluriséculaires. Elle est spécialiste en télédétection LiDAR appliquée à l’archéologie des paysages. Son activité se partage entre recherches universitaires (universités de Franche-Comté, Bourgogne, Lorraine, Rennes 2, EPHE, Inrae) et missions d’expertise-conseil en archéogéographie (Bordeaux Métropole, Syndicat Mixte du SCoT de l’Aire Métropolitaine Bordelaise, Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon, Institution Adour, Conservatoire du littoral, SMEP du projet de Parc naturel régional de la Brie et des Deux Morin, Métropole européenne de Lille).
Après sa thèse sur l’évolution des paysages de la forêt de Chailluz à Besançon depuis l’Antiquité (2014), elle a suivi un parcours en freelance, visant à transférer des compétences acquises par la recherche scientifique vers des cadres appliqués en aménagement du territoire. Elle est chercheuse associée à la MSHE Ledoux de Besançon (Université de Franche-Comté, UAR 3124) et membre des Conseils scientifiques du Parc National de Forêts et du Parc Naturel Régional du Morvan.
Dr. Julie GRAVIER
Chargée de recherche, CNRS / laboratoire ThéMA
Julie Gravier est chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR ThéMA et chercheuse associée à l’UMR Géographie-Cités. Géographe et archéologue de formation, ses recherches portent sur les dynamiques des systèmes de peuplement dans la longue durée, principalement à des niveaux locaux à macro-régionaux. Dans ce cadre, elle questionne en particulier les incidences des décisions politiques, des règlementations juridiques et des structures institutionnelles sur la production de l’espace dans ces systèmes. Inversement, elle interroge dans quelle mesure la matérialité de l’espace est un puissant moteur de “path dependence” de leurs organisations spatiales et leurs trajectoires. Ses questions de recherches sont ainsi fortement inspirées des réflexions théoriques de l’archéogéographie. Pour ce faire, ses approches méthodologiques sont diverses mais intègrent systématiquement une dialectique forte entre l’analyse de données empiriques et la modélisation. Elle incorpore parfois les approches qualitatives de l’archéogéographie dans ses travaux empiriques mais inscrit plutôt ses démarches méthodologiques dans l’héritage de la géographie théorique et quantitative, et la géocomputation.
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Jonathan GUILLAUME
Consultant en archéogéographie
Consultant en archéogéographie indépendant, Jonathan Guillaume a obtenu un Master d’archéologie à l’université Rennes 2 en 2022. Sous la codirection de Pierres-Yves Laffont et Magali Watteaux, il a soutenu un mémoire portant sur l’étude morphologique et spatiale d’habitats fossoyés médiévaux de l’Ouest de la France. Il a ensuite réalisé plusieurs études archéogéographiques sur des sites laténiens, antiques et médiévaux, notamment en collaboration avec l’INRAP et le pôle archéologique du Conseil Départemental de Loire-Atlantique.
Depuis, il propose ses compétences dans l’analyse morphologique des paysages sur la longue durée, la maitrise des outils géomatiques et l’interprétation aéro-photographique et LiDAR, dans le champ des acteurs de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de la valorisation et médiation du patrimoine. Ainsi, en septembre 2023 il participe au lancement du pôle « Géohistoire » du PC4 du PEPR FORESST (Programme et Equipements Prioritaires de Recherche «Forêts et changements globaux : systèmes socio-écologiques en transition”) financé dans le cadre du plan d’investissement France 2030 pour structurer, consolider et faire gagner en visibilité internationale la communauté scientifique travaillant sur un domaine considéré comme prioritaire au niveau national ou européen. Enfin, en octobre 2023, il travaillera avec une commune du littoral Atlantique à la mise en place d’une étude archéogéographique articulant les problématiques publiques de ruralité, de mobilités et de patrimoine environnemental et historique.
Simone GROSSO
Service Départemental d’Archéologie du Val d’Oise / Université Paris 1
Simone Grosso est archéogéographe au Service Départemental d’Archéologie du Val d’Oise (SDAVO) depuis 2023. Ses missions consistent à réaliser des analyses archéogéographiques préliminaires en amont de chaque opération d’archéologie préventive grâce au dépouillement des sources écrites et à l’exploitation de l’exceptionnel fond cartographique et photographique disponible.
Simone Grosso a une formation en archéologie et archéogéographie, réalisée conjointement en France et en Italie. En 2021 il a achevé un Master 2 dans le cadre de la bi-diplômation entre les universités de Sienne, en Italie, et de Rennes 2 sur la lagune de Venise, puis en 2022 il a réalisé un second Master 2 en archéologie environnementale et archéogéographie à Paris 1 sur l’ancienne lagune de Grosseto. Depuis septembre 2022, il a entamé une thèse dans le cadre du programme ANR PARCEDES coordonné par Magali Watteaux sur le territoire de la plaine de Grosseto (Italie), intitulée : « Changements environnementaux et dynamique du peuplement et des mobilités en Toscane méridionale entre le Moyen Âge et le XXe siècle. Le cas de la plaine de Grosseto (Italie) » (direction Ch. Petit, C. Citter, M. Watteaux). Une première story map est disponible en ligne, rendant compte des premiers résultats.
Compte X (ex-Twitter) : @simogrosso97
Dr. Léa HERMENAULT
Post-doctorante, University of Antwerp/Université d’Anvers (Belgique)
Léa Hermenault est actuellement chercheuse post-doctorante à l’université d’Anvers où elle développe un gazetier de toponymes pour la Belgique – un outil qui doit entre autre permettre à terme de faciliter l’étude de l’évolution des paysages belges dans la longue durée. Elle est également co-coordinatrice avec Guy Geltner du projet « Mining Activities, Public Health Strategies and Pollution Legacies in Europe, 1200-1600 » (Faculty of Arts, Monash University)qui explore les impacts environnementaux des activités minières médiévales en Europe.
Léa Hermenault a soutenu une thèse en Archéologie en 2017 à l’université Paris 1, sous la direction d’Anne Nissen et le tutorat d’Hélène Noizet et de Sandrine Robert sur l’évolution du tissu urbain parisien entre le XVe et le XIXe siècle. Par la suite, elle a notamment continué ses recherches sur les interactions entre sociétés et milieux à l’université d’Amsterdam au sein du projet ERC « Healthscaping Urban Europe : Bio-Power, Space and Society, 1200-1500 ». Elle est membre de l’équipe Archéologies environnementales de l’UMR 7041 ArScAn, secrétaire de la commission « Theory and method in Landscape archaeology – Archeogeography » de l’IUSPP et co-anime le projet collectif Archéologie du Fait Urbain.
Dr. Giulia NICATORE
Université Paris 1
Giulia Nicatore, docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (ED 112) sous la direction de C. Petit et D. Agut-Labordère est rattachée à l’équipe Archéologie Environnementales de l’UMR 7041 ArScAn. Géoarchéologue et démotisante, ses recherches portent sur l’analyse de termes topographiques et morphologiques mentionnés dans les actes notariaux de vente et location de terres en langue démotique (entre le IVe et le Ier siècle av. J.-C.) et sur la reconstitution du socio-écosystème de la plaine alluviale occidentale de Louxor à travers une approche transdisciplinaire (analyses de cartes topographiques modernes et imagerie satellitaire, données géoarchéologiques et analyses papyrologiques). Elle participe régulièrement aux trois missions archéologiques françaises en Égypte en contexte alluvial et désertique.
Anaïs MUSSEAU
Doctorante en archéogéographie, Université Paris Nanterre
Anaïs Musseau est doctorante en archéogéographie sous la direction de Ricardo González Villaescusa et de Christophe Petit à l’Université Paris Nanterre (ED 395). Financée par le Labex “Les Passés dans le Présent”, elle est rattachée à l’équipe Archéologies Environnementales de l’UMR 7041 ArScAn.
Sensible à la question de la mémoire des milieux, elle s’attache à développer dans le cadre de sa recherche doctorale une approche archéogéographique des forêts de la basse vallée de la Seine. Elle s’intéresse en particulier à l’origine et à l’histoire des mares aujourd’hui forestières de la boucle de Brotonne en s’appuyant sur l’interprétation de données LiDAR mais aussi sur diverses sources textuelles, cartographiques, archéologiques et paléoenvironnementales. Elle met ainsi en évidence l’existence d’un paysage agro-pastoral antique exceptionnellement conservé sous le couvert forestier et s’attache à comprendre les occupations successives de cet espace en lien avec ses évolutions environnementales.
Dr. Angelo ODORE
Analyste SIG chez ENI Italia
Angelo Odore est ingénieur de recherche sur l’ANR PARCEDES. Il est titulaire d’un doctorat obtenu en cotutelle entre l’Université de Teramo (Italie) et l’EHESS de Marseille (France) sur l’histoire de la Révolution française à Marseille. Il est spécialiste en histoire moderne (révolution napolitaine) et titulaire du diplôme d’archiviste. Il est maintenant spécialisé dans les humanités numériques et en particulier dans les SIG appliqués à l’histoire. Il a précédemment participé au projet ANR VISMIN en tant qu’ingénieur en charge des données géohistoriques et participé à l’organisation et à l’animation de formations à la géomatique en sciences humaines et sociales au sein de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il travaille actuellement comme analyste SIG chez DIAGRAM SPA (société du groupe ENI) et est responsable des SIG sur les parcellaires agricoles dans les pays francophones d’Afrique centrale et occidentale.
Pierrick TIGREAT
Service Régional de l’Archéologie d’Ile-de-France
Chargé de l’inventaire archéologique à la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France, Pierrick Tigreat participe à la mise en œuvre des missions du Service Régional de l’Archéologie, en particulier la mise à jour et l’exploitation de la carte archéologique nationale. Exerçant depuis quinze ans, il est impliqué sur l’archéologie du Bassin de la Seine. Dans une trame chronologique médiévale et moderne, il a étudié le paysage enceint de plusieurs villes et synthétisé des études sur la gestion de l’eau. Il a également contribué à la réflexion sur les rapports ville-château-territoire.
Ses recherches actuelles s’intègrent dans les thématiques de l’UMR 7041 ArScAn dont il est membre permanent au sein de l’équipe « Archéologies Environnementales » :
- depuis 2021 : Projet Épiais-Rhus/Vallangoujard (Val-d’Oise) ;
- depuis 2020 : PCR « Archéologie des conflits contemporains en régions Île-de-France et Centre-Val de Loire » ;
- depuis 2018 : membre de la mission cimetière croisé d’Atlit (Israël), Centre de recherche Français à Jérusalem (Israël), Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères/CNRS.
Enfin, pour continuer d’appréhender les réalités du terrain, il contribue à la recherche en archéologie programmée. Depuis 2018, il est porteur de plusieurs projets de prospection dans des zones rurales de la Seine-et-Marne. Ces expériences lui permettent d’animer une association « Archéologie en BRie » et de mobiliser des bénévoles passionnés.
Compte X (ex-Twitter) : @Medieval_Archeo
Dr. Magali WATTEAUX
Maîtresse de conférences, Université Rennes 2
Après une thèse en archéogéographie sur la morphologie agraire en Sud-Vendée (2002-2009) à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, un post-doctorat au Portugal sur les planifications agraires médiévales et modernes en Alentejo (2010-2012) à l’université de Coimbra-Porto (Portugal), Magali Watteaux est maîtresse de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université Rennes 2 depuis 2013. Ses recherches portent sur les parcellaires et réseaux routiers dans la longue durée, les paysages ruraux au Moyen Âge, l’historiographie des disciplines géohistoriques, et elle a beaucoup publié sur la discipline archéogéographique. Elle a réalisé plusieurs études archéogéographiques dans le cadre de chantiers d’archéologie préventive avec l’Inrap et donne régulièrement des conférences sur ses travaux et sur la discipline archéogéographique en général.
Actuellement rattachée à l’unité de recherche Tempora (Rennes 2) dont elle est responsable de l’axe n°1 “Jeux d’échelles : du local au global” ainsi qu’à l’UMR 7041 ArScAn (équipe “Archéologies environnementales”), elle est également, depuis 2022, vice-présidente de l’Association Française d’ArchéoGéographie (AFAG), et depuis 2021 présidente de la commission “Theory and Methods in landscape Archaeology – Archaeogeography” de l’Union Internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques (UISPP). Depuis janvier 2022, elle dirige le programme de recherche PARCEDES financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) sur l’évolution des parcellaires agraires dans la longue durée. Enfin, elle a porté en 2021 la candidature de la discipline archéogéographique à la reconnaissance de “discipline rare” par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, qui a été octroyée avec le statut temporaire de “discipline rare sous observation”, témoignant du caractère pointu et innovant de l’archéogéographie.
Compte X (ex-Twitter) : @MagaliWatteaux