I- Les colloques fondateurs
– G. Chouquer (dir.), Les Formes du paysage. Études sur les parcellaires : actes du colloque d’Orléans (mars 1996), Paris, Errance, 3 tomes de 1996 à 1997.
Croisement des données archéogéographiques, archéologiques et paléo-environementales (notamment dans le domaine du préventif qui a contribué à renouveler les concepts de l’archéogéographie au début des années 1990).
– J. Burnouf, Jean-Paul Bravard, G. Chouquer (dir.), La dynamique des paysages protohistoriques, antiques, médiévaux et modernes, XVIIe Rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Sophia-Antipolis, Ed. APDCA, 1997.
Colloque interdisciplinaire et transchronologique privilégiant les processus et la longue durée au cloisonnement disciplinaire. Approche environnementale très développée. Lecture complémentaire et utile au colloque d’Orléans.
II- Épistémologie, théorie et concepts
– G. Chouquer, « Entre héritages et projets, l’archéogéographie », Les carnets du paysage, dossier « Archéologies », n°27, 2015, p. 114-128.
Article récent et court qui présente les enjeux et objets de l’archéogéographie.
– G. Chouquer et M. Watteaux, Archéologie des disciplines géohistoriques, Paris, Errance, 2013, 408p.
Synthèse historiographique sur toutes les disciplines traitant du champ de recherche au croisement de l’histoire/archéologie et de la géographie. 1re partie sous la forme d’un dictionnaire raisonné de tous les intitulés disciplinaires existant au sein de ce champ. Pratique à consulter pour se situer historiographiquement.
– G. Chouquer, « Une discipline sans mandat », Études rurales, n°188, 2011, p. 181-190.
– G. Chouquer, « Ce que le temps fait aux formes planimétriques. Du péché originel de l’analyse de morphologie agraire à sa réhabilitation », Géocarrefour, n°84/4, 2009, p. 217-227. Un article très utile pour comprendre les difficultés et réticences vis-à-vis de l’analyse morphologique en histoire et archéologie.
– G. Chouquer, La crise des récits géohistoriques, Paris, Errance, 2008, 200 p.
Analyse critique et renouveau des objets historiques concernant le paysage.
– G. Chouquer, Quels scénarios pour l’histoire du paysage ? Orientation de recherche pour l’archéogéographie, Coimbra et Porto, CEAUCP, 2007, 408 p.
Approche épistémologique sur l’histoire et l’archéologie. Proposition de renouveau des objets historiques concernant le paysage.
– G. Chouquer, « Objets en crise, objets recomposés. Transmissions et transformations des espaces historiques. Enjeux et contours de l’archéogéographie », dossier dans Études rurales, n°167-168, 2003.
Acte de naissance de l’archéogéographie. A connaître absolument.
– G. Chouquer, « Nouveaux chapitres d’histoire du paysage », dossier dans Études rurales, n°175-176, 2005.
Suite du numéro précédent « Objets en crise, objets recomposés ».
– G. Chouquer, L’étude des paysages. Essais sur leurs formes et leur histoire, Paris, Errance, 2000, 208 p.
Mise en place et définition des nouveaux concepts de l’archéogéographie. Essai fondateur.
– H. Noizet, « De l’usage de l’archéogéographie », Médiévales, n°66, 2014, p.179-198.
Rétrospective des travaux de l’archéologie et de son intérêt pour les historiens.
– Cl. Marchand, « Paysages : du temps linéaire au temps complexe », D. Bouillon (dir.), Le temps du paysage, Paris, Édition du CTHS, 2014, p. 35-43.
Une réflexion sur la conception du temps à l’œuvre dans les analyses des paysages repensées par l’archéogéographie.
– L. Olivier, Le sombre abîme du temps. Mémoire et archéologie, Paris, Éditions du Seuil, 2008.
Livre fondamental d’un archéologue qui propose une autre définition de l’archéologie, en tant que science de la mémoire des matérialités. Cette conception de l’évolution des matérialités est la même que celle qui fonde l’archéogéographie.
– S. Robert, La résilience. Persistance et changement dans les formes du paysage. ISTE Editions. Londres, 2021. Version anglaise : Resilience. Persistence and Change in Landscape Forms, WHILEY, 2021.
L’ouvrage revient sur les limites de l’analyse morphologique traditionnelle, utilisée dès le XIXe s. pour lire les formes d’organisations spatiales transmises dans les plans de villes ou les cadastres. Il montre comment les concepts développés dans le courant de l’ecological resilience par le canadien Crawford Holling et le réseau Resilience Alliance peut permettre d’étudier les paysages et les tissus urbains comme des systèmes adaptatifs complexes résilients. Nombreuses définitions et mises en relation de concepts dans des tableaux synthétiques (index).
– S. Robert, éd. « Dossier : Archéologie et géographie ». L’Espace géographique Tome 41, nᵒ 4 (2012): 289‑361, https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2012-4.htm
dont S. Robert, « Une vision renouvelée de la dynamique forme-société entre archéologie et géographie », L’espace géographique, n°41/2, 2012, p. 310-323.
Article synthétique sur l’évolution de la perception de la dynamique entre forme et société de la morphologie classique à l’archéogéographie.
– S. Robert (dir.), Résilience and Landscape, dossier dans la revue Archaeology, Society and Environment, Vol 2, Issue 1, 2021. [En ligne] http://www.openscience.fr/Issue-1-592
Dossier sur le concept de résilience dans le cadre des études archéogéographiques. Des articles abordent des exemples à propos des réseaux routiers ou de la morphologie urbaine.
– S. Robert, « Chapitre 8. Résilience, changement et persistance. », dans Lena Sanders, Anne Bretagnolle, Patrice
Brun, Marie-Vic Ozouf-Marignier, et Nicolas Verdier (dir.), Le temps long du peuplement : concepts et mots-clés, Tours: Presses Universitaires François Rabelais, 2020, p. 207-29. [En ligne] https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03070368
Synthèse d’une vingtaine de pages sur l’application possible de la résilience aux systèmes spatiaux en géographie, archéologie et archéogéographie.
– M. Watteaux (dir.), « L’archéogéographie. Un état des lieux et de leurs dynamiques », dossier dans Les Nouvelles de l’archéologie, n°125, octobre 2011. http://nda.revues.org/1491
Collectif récent sur des avancées notables en archéogéographie.
– M. Watteaux, « L’archéogéographie, une nouvelle discipline au carrefour des spatiotemporalités », EspacesTemps.net, [En ligne] mis en ligne le 27 août 2014. http://www.espacestemps.net/articles/la-terre-en-heritage/
Présentation générale de l’archéogéographie, mise en perspective avec la géographie.
III- Sources et méthodes
– R. Brigand, « Archaeogeography and Planimetric Landscapes », dans A. Chavarría Arnau and A. Reynolds (eds.), Detecting and Understanding Historic Landscapes, Mantova, 2015, p. 173-208.
Article présentant la méthodologie de l’archéogéographie au sein d’un collectif richement illustré sur les méthodes et techniques d’analyse des paysages historiques.
– L. Costa et S. Robert, Guide de lecture des cartes anciennes, Paris, Errance, 2009.
Outil de travail pour connaître les cartes topographiques du XVIIIe à aujourd’hui, les cadastres, les cartes géologiques etc. Descriptif, tableaux d’assemblage et légende détaillée pour chaque carte. A connaître absolument.
– C. Jung, « La carto et photo-interprétation », dans A. Ferdière (dir.), La prospection archéologique, Paris, Errance, 1998, p. 129-161
Principales sources et méthodes de l’archéogéographie résumées dans un chapitre concis et qui constitue une première approche des méthodes. A lire absolument
– C. Jung, « Apports respectifs de la photo et de la carto-interprétation à la lumière des données géoarchéologiques », dans G. Chouquer (dir.), Les formes des paysages. Tome 3, Paris, Errance, 1997, p. 57-66.
Comparaison de la photo et carto-interprétation en fonction de la taphonomie des vestiges. Montre bien l’apport respectif que l’on peut attendre de ces deux sources.
– S. Robert, « Le relevé parcellaire sur photographies aériennes et cartes anciennes », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 3, Paris, Errance, 1997, p. 88-95.
Article sur les documents à utiliser pour constituer le fond parcellaire d’une carte compilée.
– S. Robert (dir.), Sources et techniques de l’archéogéographie, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2011.
Manuel d’archéogéographie détaillant les principales sources, les méthodes et les formes analysées ces dernières années. A consulter absolument.
– S. Robert, « Comment les formes se transmettent-elles ? », Études rurales, n°167-168, 2003, p. 115-132.
Sur les principes du concept de transmission qui est au cœur de la méthode morphologique depuis la fin du XIXe siècle et à propos de l’apport de l’archéogéographie à ce concept.
– S. Robert, « Archéologie préventive et morphologie : deux points de vues scientifiques différents », dans Actes du colloque AGER V : Actualité de la recherche en histoire et archéologie agraires, Besançon, Presses Universitaires Francontoises, 2003, p. 41-53
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/37/11/12/PDF/Ager_def.pdf
Pour mieux comprendre les spécificités de l’archéogéographie dans le domaine de l’archéologie.
– S. Robert, « Des outils pour l’analyse de la transmission des trames et réseaux planimétriques : approches multiscalaires et traitements sur SIG », communication au Colloque du réseau thématique pluridisciplinaire « Paysage et environnement, de la reconstitution du passé aux modèles prospectifs », Chilhac, 27-30 sept. 2006, [en ligne] https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00409104/fr
Pour une mise en œuvre illustrée des principes de l’archéogéographie sur les réseaux de voies et parcellaires.
IV- Morphologie rurale
1) Parcellaires protohistoriques
– G. Chouquer, « L’émergence de la planimétrie agraire à l’âge du Fer », Études rurales, n°175-176, 2005, p. 29-81.
Synthèse des connaissances sur des planimétries structurées dès l’âge du Fer. Proposition d’explication pour l’émergence de ces planimétries. Renouveau de la perception des paysages protohistoriques (amorcée déjà dans le colloque Les Formes du paysage).
– G. Chouquer, « Compétition de formes planimétriques dans les sociétés pré-romaines en Gaule ». [en ligne] sur le site de l’archéogéographie : http://www.archeogeographie.org/index.php?rub=dossiers/etudes/fouilles
Cas de changement d’orientation et de formes entre La Tène et les premiers siècles de notre ère, à partir d’exemple en fouille préventive (Guérande, Villeneuve d’Ascq, Evreux).
– C. Marcigny et E. Ghesquière (dir.), L’île de Tatihou (Manche) à l’âge du Bronze. Habitats et occupation du sol, DAF n° 96, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 2003, 192 p.
Dossier incontournable sur les planimétries de l’âge du Bronze.
– C. Mennessier-Jouannet et O. Buchsenschutz, « Des “champs celtiques” aux systèmes de parcellaire protohistoriques », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 2, Paris, Errance, 1996, p. 174-180.
Une des premières synthèses sur les parcellaires de formation d’origine protohistorique.
2) Cadastrations antiques
– J.-F. Berger et C. Jung, « Fonction, évolution et “taphonomie” des parcellaires en moyenne vallée du Rhône. Un exemple d’approche intégrée en archéomorphologie et en géoarchéologie », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 2, Paris, Errance, 1996, p. 95-112.
Étude détaillée d’une centuriation à partir des données archéologiques et paléo-environnementales. A contribué à renouveler la perception de cet objet historiographique fort en l’ancrant dans le milieu et ses contraintes.
– J.-F. Berger, J. -L. Brochier, C. Jung et T. Odiot, « Données paléogéographiques et données archéologiques dans le cadre de l’opération de sauvetage archéologique du TGV-Méditerranée », dans J. Burnouf, J.-P. Bravard, G. Chouquer (dir.), La dynamique des paysages protohistoriques, antiques, médiévaux et modernes, Sophia-Antipolis, Ed. APDCA, 1997, p. 185-194.
Idem.
– R. Brigand, Centuriations romaines et dynamiques des parcellaires. Une approche diachronique des formes rurales et urbaines de la plaine centrale de Venise. Thèse de doctorat des universités de Franche-Comté et de Padoue, 2010. [en ligne] https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00551273
Thèse de référence sur les centuriations antiques (italiennes) appréhendées dans la longue durée.
– R. Brigand, « Centuriations romaines dans la plaine alluviale du Brenta (Vénétie) », Études Rurales, n°188, 2011, p. 19-37.
Le rôle des paysages médiévaux et modernes, notamment à travers la gestion de l’eau dans le développement et la transmission des réseaux antiques.
– G. Chouquer, Les parcellaires médiévaux en Émilie et en Romagne. Centuriations et trames coaxiales. Morphologie et droit agraires, Livre électronique édité par FIEF, Paris, octobre 2015, 330 p.
Par l’étude des concessions de terres et du droit agraire, l’ouvrage démontre la construction de la planimétrie médiévale centuriée et coaxiale, le lien avec l’eau et la diffusion de l’habitat régulier. Démonstration magistrale qui déconstruit l’idéal-type de la centuriation uniquement antique.
– G. Chouquer, Cadastres et fiscalité dans l’Antiquité tardive, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2014, 454 p.
Récit des changements qu’a connus la fiscalité personnelle et foncière à partir de la réforme fiscale de Dioclétien. Le lien est fait entre la documentation des arpenteurs sur le cadastre et le bornage d’une part, et les textes juridiques d’autre part.
– G. Chouquer, La terre dans le monde romain. Anthropologie, droit, géographie, Paris, Errance, 2010, 358 p.
Synthèse de référence sur le foncier d’un point de vue anthropologique, juridique et géographique dans le monde antique romain.
– G. Chouquer, « Les transformations récentes de la centuriation. Une autre lecture de l’arpentage romain ». Annales, histoire, Sciences Sociales, 63e année, n°4, juillet-août 2008, p. 847-874.
Une nouvelle perception des centuriations à travers les phénomènes complexes de transmission mis en évidence ces dernières années. Pour « faire le deuil de la bonne conservation » des centuriations.
– G. Chouquer, « Les centuriations : topographie et morphologie, reconstitution et mémoire des formes », Archeologia Aerea. Studi di aerotopografia archeologica II, 2007, p. 65-82.
Article similaire sur le fond au précédent mais plus court.
– G. Chouquer et F. Favory, L’arpentage romain. Histoire des textes. Droit. Techniques, Paris, Errance, 2001, 491 p.
Actualité de la recherche sur les cadastrations antiques à partir d’une relecture des textes des arpenteurs romains. A connaître absolument lorsque l’on travaille sur ce type de formes.
– G. Chouquer et C. Jung, « La dynamique du réseau : vers un autre objet », dans F. Favory (dir.), Le Tricastin romain : évolution d’un paysage centurié (Drôme, Vaucluse), DARA n°37, Lyon, ALPARA, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, 2013, p. 167-199.
Dense contribution archéogéographique à l’étude des centuriations antiques dans le secteur d’Orange. Au-delà de l’étude de cas ce chapitre permet de comprendre la démarche épistémologique de l’archéogéographie.
– F. Favory (dir.), Le Tricastin romain : évolution d’un paysage centurié (Drôme, Vaucluse), DARA n°37, Lyon, ALPARA, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, 2013, 208 p.
Collectif récent regroupant des études pluridisciplinaires sur ce secteur phare de la recherche sur les cadastres antiques.
– F. Favory, « Morphologie agraire isocline avec une limitation romaine. Acquis et problèmes », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 2, Paris, Errance, 1996, p. 193-200.
Un article-synthèse de référence sur le sujet des centuriations antiques. Propose un panorama d’ampleur et une lecture critique des errements de la recherche sur le sujet.
– C. Marchand, « Des centuriations plus belles que jamais ? Proposition d’un modèle dynamique d’organisation des formes », Études rurales, n°167-168, 2003, p. 93-115.
Une autre vision d’une centuriation particulièrement bien conservée en Italie : un objet qui s’est construit avec le temps plus que la conservation d’une forme achevée dès l’origine. Illustre bien le principe d’auto-organisation.
3) Parcellaires dans la longue durée
– G. Chouquer, « Archéogéographie des trames planimétriques en Côte d’Or », dans Michel PROVOST (dir.), La Côte-d’Or, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Maison des Sciences de l’Homme, 3 volumes, 2009, vol. 1, p.183-264.
1re contribution archéogéographique au sein d’une CAG (Carte Archéologique de la Gaule).
– G. Chouquer, « Transmissions et transformations dans les formes parcellaires en France. Esquisse d’un schéma général d’interprétation », dans J.-L. Dupouey, E. Dambrine, C. Dardignac et M. Georges-Leroy (dir.), La mémoire des forêts, actes du colloque « Forêt, archéologie et environnement » (Nancy, 14-16/12/2004), ONF, INRA, DRAC Lorraine, 2007, p. 21-34.
Synthèse générale sur la question de la transmission des formes dans la longue durée.
– G. Chouquer, « Le parcellaire dans le temps et dans l’espace. Bref essai d’épistémologie », Études rurales, n°153-154, 2000, p. 39-57.
Relecture archéogéographique de la fameuse coupe archéologique et géoarchéologique des Malalones (Drôme). A lire absolument.
– R. Gonzalez Villaescusa, Las formas de los paisajes mediterraneos, (Ensayos sobre las formas, funciones y epistemologia parcelarias : estudios comparativos en medios mediterraneos entre la antigüedad y epoca moderna), Universidad de Jaén, 2002.
Synthèse avec plusieurs contributions de l’auteur en archéogéographie dans différents secteurs de la Méditerranée occidentale, en particulier en Espagne.
– R. González Villaescusa et P. Cressier, “Un espace agraire fossile dans le désert marocain. Une étude au croisement de l’archéologie et de l’archéogéographie”, Les Nouvelles de l’Archéologie, nº 125 dossier “L’archéogéographie. Un état des lieux et de leurs dynamiques”, 2011, p. 24-31.
Étude qui offre l’occasion d’étudier un espace géographique extrême et de reconstituer un paysage d’irrigation disparu dans la plaine désertique de Tāmdult (Maroc).
– S. Robert, « Le Parcellaire du plateau de Sénart (Seine-et-Marne) », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 1, Paris, Errance, 1996, p. 11-27.
Étude d’un des premiers parcellaires de formation identifié en archéologie préventive. Voir surtout intérêt du croisement entre données de carto- et photo-interprétation et archéologie de terrain.
– S. Robert, « Étude morphologique du parcellaire et de la voirie de la région de Beaugency (Loiret, Loir-et-Cher) », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 1, Paris, Errance, 1996, p. 138-147.
Vaste parcellaire de formation bien conservé dans l’Orléanais.
– M. Watteaux, « Lecture archéogéographique d’un bocage vendéen. Des héritages planimétriques variés, de l’âge du Fer au XXe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 119, n°2, 2012, p. 57-79. https://abpo.revues.org/2395
Au-delà de la haie bocagère omniprésente, que voit-on dans les planimétries ? Exemple vendéen.
– M. Watteaux, « Archéogéographie morphologique de la plaine sud-vendéenne (85) », dans Cyril Marcigny et Vincent Carpentier (dir.), Des hommes aux champs. Pour une archéologie des espaces ruraux dans le nord de la France, du Néolithique au Moyen Âge, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012, p. 273-284.
Présentation d’un grand réseau de formation dans le Sud-Vendée.
– M. Watteaux, La dynamique de la planimétrie parcellaire et des réseaux routiers en Vendée méridionale. Études historiographiques et recherches archéogéographiques, thèse de doctorat de l’Université de Paris I, 2009, https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00421955
Vaste parcellaire de formation bien conservé en Vendée qui a servi de trame pour le développement des paysages d’openfield et de bocage postérieurs.
4) Parcellaires médiévaux
– J.-L. Abbé, « Permanences et mutations des parcellaires médiévaux », dans G. Chouquer (dir.), Les formes du paysage. Tome 1, Paris, Errance, 1996, p. 223-233.
Un essai de synthèse sur les connaissances sur les parcellaires médiévaux au début des années 1990.
– G. Chouquer, « Les formes de la colonisation agraire médiévale. Apport du droit et de la géographie », Edad Media, n°20, 2019, p. 47-82, [en ligne] https://revistas.uva.es/index.php/edadmedia/article/view/3580
Cet article met en avant la possibilité de rénover l’étude de la colonisation agraire au Moyen Âge en exploitant la voie juridique de l’analyse “en droit agraire” et la voie géographique de l’analyse des planimétries. Il s’agit donc d’un article de synthèse incontournable sur le sujet.
– G. Chouquer, Les parcellaires médiévaux en Émilie et en Romagne. Centuriations et trames coaxiales. Morphologie et droit agraires, Livre électronique édité par FIEF, Paris, octobre 2015, 330 p.
Par l’étude des concessions de terres et du droit agraire, l’ouvrage démontre la construction de la planimétrie médiévale centuriée et coaxiale, le lien avec l’eau et la diffusion de l’habitat régulier. Archéogéographie et droit restituent un Moyen Âge créateur de formes, par le biais d’une colonisation agraire intense.
– C. Lavigne, « Étude archéogéographique d’un espace de colonisation. La huerta de Murcie au milieu du XIIIe siècle », Mélanges de la Casa de Velázquez, n°37/2, 2007, p. 293-302.
– C. Lavigne, « Espace et pouvoir royal au Moyen Âge; réflexion sur la pratique de l’évaluation fiscale des terres », dans Ph. Rodriguez (dir.), Pouvoir et territoire I (Antiquité-Moyen Âge), Saint-Etienne, CERHI 2007, p. 279-294.
– C. Lavigne, « Assigner et fiscaliser les terres au Moyen Âge. Trois exemples », Études Rurales, n°175-176, 2005, p. 81-107.
Article facilement accessible (en ligne) qui permet de comprendre le lien entre l’étude des formes de fondation médiévales et la question de la fiscalité foncière dans le cadre d’entreprises de colonisation agraire.
– C. Lavigne, « De nouveaux objets d’histoire agraire pour en finir avec le bocage et l’openfield », Études Rurales, n°167-168, 2003, p. 133-185.
Article incontournable pour faire le point sur « les deux mamelles » des paysages médiévaux – depuis Marc Bloch – le bocage et l’openfield.
– C. Lavigne, Essai sur la planification agraire au Moyen Âge. Les paysages neufs de la Gascogne médiévale (XIIIe-XIVe siècles), Paris, Bordeaux, De Boccard, Ausonius, Scripta Varia 5, 2002, 299 p.
Renouveau des connaissances sur les parcellaires des bastides et villeneuves du sud-ouest (morphologie rurale).
– C. Lavigne et M. Watteaux, « Les “paysages” des médiévistes revus par les archéogéographes : bilan de quinze années de résultats », dans Florence Journot (dir.), Pour une archéologie indisciplinée. Réflexions croisées autour de Joëlle Burnouf, éditions Mergoil, Autun, 2018, p. 121-134.
Synthèse sur l’apport de l’archéogéographie à la l’étude des paysages médiévaux.
– S. Leturcq, Un village, la terre et les hommes. Toury en Beauce (xiie-xviie siècles), Paris, Éditions du CTHS, 2007, 565 p.
Thèse de référence sur le système de l’openfield mêlant histoire rurale, archéologie et géographie.
– S. Leturcq, « La genèse de l’openfield : le cas de Lion-en-Beauce (Loiret) », dans G. Chouquer (dir.), Les formes des paysages. T. 2, Paris, Errance, 1996, p. 174-181.
– S. Robert, « Le Moyen Âge, le chaînon qui manquait à l’archéogéographie ? », dans Florence Journot (dir.), Pour une archéologie indisciplinée. Réflexions croisées autour de Joëlle Burnouf, éditions Mergoil, Autun, 2018, p. 135-144.
– M. Watteaux, « Le village vu par les archéogéographes », dans C. Gonçalves-Buissart et D. Chaoui-Derieux (dir.), L’archéologie du village en Île-de-France, actes de la table-ronde de Nanterre (17-18/01/2019), numéro spécial de la Revue Archéologique d’Île-de-France, n°12, 2021.
Article qui expose l’intérêt d’une étude archéogéographique des « villages » actuels.
– M. Watteaux, « La colonisation agraire médiévale en Alentejo (Portugal) », Études Rurales, n°188, juill.-déc. 2011, p. 39-72.
– M. Watteaux,« Archéogéographie de l’habitat et du parcellaire au haut Moyen Âge », dans Jacques Guillaume et Édith Peytremann (dir.), L’Austrasie. Sociétés, économies, territoires, christianisation, actes des XXVIe Journées Internationales d’Archéologie Mérovingienne (Nancy, 22-25/09/2005), Presses Universitaires de Nancy, Nancy, 2009, p. 109-120.
Topo sur les enjeux de l’étude des parcellaires et réseaux d’habitat durant le haut Moyen Âge.
– M. Watteaux, « Du plan radio-concentrique au plan radio-quadrillé : relecture archéo-géographique des rapports entre pouvoir et formes du paysage au Moyen Age », dans Ph. Rodriguez (dir.), Pouvoir et Territoire, actes du colloque de St-Etienne (7-8/11/2005), Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2007, p. 267-277.
Un renouveau de la vision traditionnelle des parcellaires radio-concentriques médiévaux.
– M. Watteaux, « Sous le bocage, le parcellaire », Études Rurales, n°175-176, 2005, p. 53-80.
Article qui fait pendant à celui de Cédric Lavigne en 2003 sur l’openfield.
– M. Watteaux, « Le plan radio-quadrillé des terroirs non planifiés », Études Rurales, n°167-168, 2003, p. 187-214.
Version plus développée que la contribution de 2007.
5) Asséchements d’étangs
– J.-L. Abbé, A la conquête des étangs. L’aménagement de l’espace en Languedoc méditerranéen (XIIe-Xve siècle), Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2007, 330 p.
Synthèse récente sur l’assèchement d’étangs, croisement entre données historiques et de carto- et photo-interprétation. Nombreux exemples illustrés.
– R. Morera, L’assèchement des marais en France au XVIIe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2011, 266 p.
6) Forêts, parcellaires de défrichement et parcs
– J.-L. Dupouey, E. Dambrine, C. Dardignac et M. Georges-Leroy (dir.), La mémoire des forêts, actes du colloque « Forêt, archéologie et environnement » (Nancy, 14-16/12/2004), ONF, INRA, DRAC Lorraine, 2007.
Collectif très riche et très complet sur l’étude archéologique des forêts.
– E. Zadora-Rio, « Archéologie du peuplement : la genèse d’un terroir communal », Archéologie médiévale, n°17, 1987, p. 7-65.
Formes abordées dans le contexte de l’étude monographique d’un village. Bien illustré.
– E. Zadora-Rio, « Viviers et parcs à gibier en Anjou », Les dossiers d’archéologie, n°106, 1986, p. 74-76. Un des premiers articles sur ce type de formes.
7) Corridors “fluviaires”
– M. Foucault, « Dynamique d’un corridor « fluviaire » sur une commune des Maillys (Côte-d’Or) », Études Rurales, n°167-168, 2003, p. 227-245.
Étude d’un corridor fluviaire en relation avec un village protohistorique disparu.
– C. Pinoteau et F. Di Pietro, « Association de formes et de dynamiques dans le bassin versant de l’Aubrière (Indre-et-Loire) », Études Rurales, n°167-168, 2003, p. 263-285.
Article fondateur sur la notion de corridor fluviaire.
– H. Noizet, L. Mirlou, S. Robert, « La résilience des formes : une ceinture urbaine de la rive droite à Paris », Études Rurales, n°191, 2013, p. 193-220.
Exemple d’un corridor fluviaire construit sur la longue durée autour de la zone humide marquée par le paléoméandre de la Seine en rive droite (transmission par la zone maraîchère, les fossés, égouts, le réseau viaire, le parcellaire etc.).
– H. Noizet, « La transmission du « rural » et de la « nature » dans la ville : le cas de Tours », Études Rurales, n°175-176, 2005, p. 109-128.
Un exemple de corridor fluviaire en milieu urbain. Bien documenté.
– H. Noizet, « Une histoire géo-archéologique du rapport à la Loire : le cas de la boire de Saint-Venant à Tours », dans J.-F. Berger et al. (dir.), Temps et espaces de l’homme en société. Analyses et modèles spatiaux en archéologie (XXVe Rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, 21-23 oct. 2004), Antibes, 2005, p. 451-461.
Idem, à Tours.
V- Milieu fluvial
– C. Beck, F. Guizard-Duchamp et J. Heude (dir.), Lit mineur, lit majeur, lit voyageur. Mémoires et cours d’eau, Actes des 11e rencontres internationales de Liessies, numéro spécial de la Revue du Nord, Lille, 2009, 232 p.
– J.-P. Bravard et M. Magny (dir.), Les fleuves ont une histoire. Paléo-environnement des rivières et des lacs français depuis 15 000 ans, Paris, Errance, 2002, 312 p.
Collectif regroupant des études de cas pluridisciplinaires.
– J.-P.Bravard et M. Prestreau (coord.), Dynamique du paysage. Entretiens de géoarchéologie, Actes de la Table ronde tenue à Lyon (17-18 novembre 1995), DARA, n°15, Lyon, 1997.
– J. Burnouf et Ph. Leveau (dir.), Fleuves et marais, une histoire au croisement de la nature et de la culture, sociétés préindustrielles et milieux fluviaux, lacustres et palustres : pratiques sociales et hydrosystèmes, Paris, CTHS, 2004, 493 p.
Pour une nouvelle approche d’un anthroposystème complexe
– A. Dumont, J. -F. Maillot et S. Robert, « Le cours de l’Oise entre Janville et Conflans-Sainte-Honorine à travers l’analyse des archives médiévales, modernes et contemporaines », Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences de la Société française d’histoire des sciences et des techniques,n° 51, actes du colloque « Archives, objets et images des constructions de l’eau, du Moyen Âge à l’ère industrielle », 2002, p. 223-239
Idem à partir d’une étude pluridisciplinaire sur l’Oise.
– V. Serna, « Le paysage fluvial de la boucle de Marne d’après les sources historiques et les expressions cartographiques (XVe-XVIIIe s.) », dans J. Burnouf, J.-P. Bravard et G. Chouquer (dir.), La dynamique des paysages protohistoriques, antiques, médiévaux et modernes, Sophia Antipolis, APDCA, 1997, p. 245-258.
Méthode pour la reconstitution du tracé fluvial et des équipements associés, à partir des cartes et sources historiques.
VI- Morphologie urbaine
1) Méthodologie et épistémologie
– G. Chouquer, L’analyse de morphologie urbaine. L’exemple de Beja (Portugal), Coimbra et Porto, CEAUCP, 2012, 142 p.
Ouvrage de référence et très utile sur la morphologie urbaine renouvelée par l’archéogéographie. 1re partie historiographique des études de morphologie urbaine et 2nde partie sur l’analyse du centre de Beja qui permet de s’approprier les outils d’analyse.
– G. Chouquer, « La contribution archéogéographique à l’analyse de morphologie urbaine », Histoire urbaine, vol. 34, n°2, 2012, p. 133-151.
Article de référence pour comprendre en quoi l’analyse archéogéographique permet de renouveler les études de morphologie urbaine.
– G. Chouquer, « Actualité des recherches sur les parcellaires ruraux et urbains », Les Nouvelles de l’Archéologie,n°56, 1994, p. 25-32.
Une historiographie de la recherche au début des années 1990.
– H. Noizet et A.-S. Clémençon, Faire ville. Entre planifié et impensé, la fabrique ordinaire des formes urbaines, Presses universitaires de Vincennes, 2021.
Synthèse de référence récente et incontournable sur les nouvelles lectures archéogéographiques des tissus urbains, rédigée par deux historiennes de la ville médiévale, moderne et contemporaine. Voir compte-rendu détaillé dans Société Française d’Histoire Urbaine : S. Robert https://sfhu.hypotheses.org/6578
– H. Noizet, « La ville au Moyen Âge et à l’époque moderne. Du lieu réticulaire au lieu territorial », EspacesTemps.net., 2014, publication en ligne : http://www.espacestemps.net/articles/la-ville-au-moyen-age-et-a-lepoque-moderne/
– S. Robert, L’analyse morphologique des paysages entre archéologie, urbanisme et aménagement du territoire. Exemples d’études de formes urbaines et rurales dans le Val-d’Oise, Thèse de l’Université de Paris I, 2003. http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/37/10/63/PDF/Tome1.pdf
La première partie propose une historiographie des concepts de la morphologie en archéologie, urbanisme et géographie. Thèse incontournable également pour l’étude des réseaux routiers.
– E. Zadora-Rio, « Les approches morphologiques des agglomérations : essai d’historiographie », dans B. Gauthiez, E. Zadora-Rio et H. Galinié (dir.), Village et ville au Moyen-Age : les dynamiques morphologiques, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2003, p. 11-31.
Une historiographie de la recherche.
2) Études monographiques et recueils d’études
– G. Chouquer et R. González Villaescusa, « Le lotissement médiéval de la « vieille ville » de Nice », Histoire urbaine, n° 42, 2015/1, p. 57-79.
Une étude récente et intéressante sur les lotissements médiévaux à Nice. Utile à lire pour comprendre ce qu’est un lotissement médiéval en milieu urbain.
– G. Chouquer, L’analyse de morphologie urbaine. L’exemple de Beja (Portugal), Coimbra et Porto, CEAUCP, 2012, 142 p.
Ouvrage de référence et très utile sur la morphologie urbaine renouvelée par l’archéogéographie. 1re partie historiographique des études de morphologie urbaine et 2nde partie sur l’analyse du centre de Beja qui permet de s’approprier les outils d’analyse.
– G. Chouquer, « Le plan de la ville antique et de la ville médiévale de Besançon », Revue Archéologique de l’Est, n°166, tome 45, Fasc. 2, 1994, p. 361-407.
Étude monographique qui a marqué un renouveau de l’analyse urbaine.
– A.-S. Clémençon, « L’îlot du lac : entre archéogéographie et histoire des formes urbaines », Études Rurales, n°188, 2011, p. 155-178.
Couplage intéressant entre le regard d’une architecte-urbaniste et l’analyse des formes.
– B. Gauthiez et al. 2003 : B. Gauthiez, E. Zadora-Rio et H. Galinié (dir.), Village et ville au Moyen-Age : les dynamiques morphologiques, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2003.
Travaux récents en morphologie urbaine. Nombreux cas étudiés. Bien illustré.
– R. González Villaescusa R., « El barrio del Carmen de Valencia: análisis morfológico e historia urbana », Madrider Mitteilungen, n° 41, 2000, p. 410-435.
Analyse croisée entre archéologie et morphologie pour l’étude d’un quartier de la ville de Valence en Espagne.
– H. Noizet, B. Bove et L. Costa, Paris de parcelles en pixels. Analyse géomatique de l’espace parisien médiéval et moderne, Vincennes, Presses universitaires de Vincennes, 2013, 354 p.
Ouvrage résultant d’un programme de recherche pluridisciplinaire alliant historiens, archéogéographes et géomaticiens sur Paris (programme Alpage). Travail remarquable à connaître sur les méthodes en morphologie urbaine, ainsi que la plateforme SIG en ligne.
– H. Noizet, L. Mirlou, et S. Robert. « La résilience des formes. La ceinture urbaine de Paris sur la rive droite », Études Rurales, n° 191, juillet-décembre 2013, p. 193-220. [En ligne] https://doi.org/10.4000/etudesrurales.9851
Analyse de la résilience d’un méandre de la Seine dans la longue durée.
– H. Noizet, « Les relations entre la ville et le fleuve à Paris de l’Antiquité gallo-romaine au Moyen Âge central », Les nouvelles de l’archéologie, n°125, 2011, p. 32-40.
– H. Noizet, « Germain, Victor, Martin et les autres. Morphologie urbaine et pratiques socio-ecclésiastiques à Paris aux IX-XIIe siècles et au XIXe siècle », L’espace géographique, n°41 (2), 2012, p. 324-339.
– H. Noizet, La fabrique de la ville. Espaces et sociétés à Tours (IXe – XIIIe s.), Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, 504 p.
Approche sur la notion de fabrique urbaine. Etude quantitative sur les parcellaires, changement d’échelle, croisement avec les sources historiques, archéologiques et paléo-environnementales. A connaître absolument si l’on veut réaliser un master de morphologie urbaine.
– S. Robert, « La ville de Pontoise au Moyen Âge : entre impensé et stratégie des élites », Archéologie médiévale, n°41, 2011, p. 77-121.
Article qui traite de la fabrique urbaine de Pontoise en croisant données historiques, archéologiques et morphologiques.
VII- Voies et réseaux routiers
– R. Chevallier, Les voies romaines, Paris, Picard, 1998, reed. d’un ouvrage de 1972.
Seul manuel d’étude sur les voies existant aujourd’hui. Très largement inspiré de celui d’A. Grenier, parfois plus complet. Recherche classique.
– S. Leturcq, « La route et le paysage. Dynamique et stabilité des réseaux routiers beaucerons entre Étampes et la forêt d’Orléans », dans G. Chouquer (dir.), Les formes des paysages. Tome 3, Paris, Errance, 1997, p. 78-87.
Exemple d’étude selon les principes d’E. Vion à la française.
– C. Marchand, « Réseau viaire et dessin parcellaire : étude morphologique de la région du Gâtinais oriental » dans G. Chouquer (dir.), Les formes des paysages. Tome 3, Paris, Errance, 1997, p. 66-77.
Exemple d’étude selon les principes d’E. Vion à la française.
– S. Robert et N. Verdier, « Route, réseau, chevelu : une archéogéographie des lignes et des traces », Les carnets du paysage, dossier « Archéologies », n°27, 2015, p. 70-83.
Article court de synthèse sur l’analyse archéogéographique des voies.
– S. Robert et N. Verdier (dir.), Dynamique et résilience des réseaux viaires et parcellaires en région Île-de-France, 52e supplément de la Revue archéologique du Centre de la France, 2014, 259 p.
Publication issue d’un programme de recherche (Dynarif) sur les réseaux routiers en Île-de-France.
– S. Robert et N. Verdier (dir.), Du sentier à la route. Une archéologie des réseaux viaires, dossier de la revue Les Nouvelles de l’archéologie, n°115, mars 2009.
Proposition de nouvelles approches sur les routes au croisement de l’archéologie et de la géographie : apport des données d’archéologie préventive, de l’archéogéographie, modélisation …
– S. Robert, « La résilience des réseaux routiers : l’exemple du Val-d’Oise », Bulletin AGER n°15, 2006, p. 8-14.
Une étude croisant modélisation et reconstitution par la carto-interprétation et les données archéologiques
– E. Vion, « L’analyse archéologique des réseaux routiers : une rupture méthodologique, des réponses nouvelles », dans Paysages Découverts II, 1989, p. 67-99. http://www.formesdufoncier.org/pdfs/vion.pdf
Renouveau de la recherche sur les voies, inspiré notamment des travaux de B. Lepetit. A marqué un nouveau courant d’analyse des voies en France.
– M. Watteaux, « Routes et chemins autour de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine). Proposition d’un scénario sur la dynamique d’un territoire dans la longue durée », dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule. Hommages à Jean-Luc Fiches, actes du colloque du Pont-du-Gard (14-17/06/2016), n°49 des Suppléments de la Revue archéologique de Narbonnaise, 2019, p. 65-82.
– M. Watteaux, « L’analyse archéogéographique des réseaux routiers dans la longue durée. Nouvelles approches méthodologique et théorique », actes de la deuxième journée du groupe Flux-Matrice-Réseaux Les réseaux dans le temps et dans l’espace (Paris, 19 sept. 2013), 2013, p. 74-100. http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/86/93/71/PDF/reseaux_temps_espaces.pdf
Pour avoir une connaissance rapide de la méthodologie archéogéographique des réseaux routiers et exemple en Vendée.
– M. Watteaux, « Archéogéographie des réseaux viaires sud-vendéens : une lecture multi-scalaire et diachronique du paysage routier », dans Denis Menjot (dir.), Le paysage des réseaux : les routes historiques, actes du 135e congrès du Comité des travaux historiques et scientifiques (Neuchâtel, 6-11 avril 2010), Éd. (électronique) du CTHS, 2012, p. 25-39. http://cths.fr/ed/edition.php?id=6042
– M. Watteaux, « La grille rhumboïdale. Une méthode d’analyse des trames routières », sur le site web de l’Observatoire des formes du foncier dans le monde, novembre 2010. http://www.formesdufoncier.org/pdfs/rhumboidale.pdf
VIII- Modélisations spatiales
– J. F. Berger et al. (dir.). Temps et Espaces de l’Homme en société, analyses et modèles spatiaux en archéologie. XXVe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Antibes, Editions APDCA, 2004.
Colloque sur ces questions et nombreux exemple d’utilisation des systèmes d’information géographique (SIG).
– F. Durand-Dastès et al., Archaeomedes. Des oppida aux métropoles. Archéologues et géographes en vallée du Rhône, Paris, Anthropos-Economica, 1998, 280 p.
Application des méthodes géographiques en archéologie pour étudier un système de peuplement dans la longue durée en interaction avec l’environnement. Illustration concrète de la théorie de l’auto-organisation. Définition de descripteurs pour l’étude du peuplement.
– F. Favory et S. van der Leeuw (coord.), Voyage dans l’archéologie spatiale anglo-saxonne, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2016, 203 p.
Textes théoriques et études de cas de chercheurs anglais en archéologie spatiale depuis les années 1970 (traduits ici en français). Indispensable pour s’initier à l’archéologie spatiale car ils représentent les fondements théoriques et historiographiques des modélisations spatiales en archéologie.
– L. Nuninger et L. Sanders, « La modélisation des réseaux d’habitat en archéologie : trois expériences », Mappemonde, n°83 (3), 2006.
Une synthèse utile sur des études récentes appliquant le modèle gravitaire des géographes en archéologie.
– M. Watteaux, « À propos de la « naissance du village au Moyen Age » : la fin d’un paradigme ? », Études Rurales, n°167-168, 2003, p. 307-318.
Article qui fait la critique de la théorie de la « naissance du village » et met en avant le concept de système de peuplement porté par les archéologues spatialistes pour resituer le développement des villages médiévaux.
– X. Rodier (dir), Information spatiale et archéologie, Paris, Errance, 2011, 256 p.
Manuel de base sur l’archéologie spatiale et les SIG en archéologie.
IX- Archéogéographie, archéologie préventive et aménagement du territoire
– É. Cavanna et S. Robert, « Archéogéographie et aménagement : pour une meilleure connaissance du territoire », dans SIG 2011 – conférence francophone ESRI, Session « État et collectivités territoriales »,5-6 octobre 2011, Versailles, http://sig2011.esrifrance.fr/cavanna_robert.aspx
– É. Cavanna, « De la grange de Quinquempoix à la ferme de la Siaule (Jouy-le-Moutier, Vauréal) : l’intérêt d’une étude archéogéographique en amont d’opérations préventives », Revue archéologique du Vexin français et du Val d’Oise, n°41, 2009, p. 69-91.
– G. Chouquer, « Le classement du patrimoine mondial du parcellaire de pierres sèches de l’île de Hvar en Croatie », publication électronique sur http://www.formesdufoncier.org/pdfs/HvarClassement.pdf
– C. Lavigne, « Étudier les dynamiques paysagères dans les démarches de projet : pour quoi faire ? L’exemple de la vallée des Jalles (Gironde) », Les carnets du paysage, dossier « Archéologies », n°27, 2015, p. 161-177.
– C. Lavigne, « De la mémoire des formes dans l’aménagement de l’espace urbain. L’exemple du projet [Re]Centres à Bordeaux », Les Nouvelles de l’archéologie, n°136, nov. 2014, p. 23-29.
– C. Lavigne, « L’archéogéographie, une expertise au service des politiques publiques d’aménagement. L’exemple de la commune de Bègles (Gironde) », Les Nouvelles de l’archéologie, n°125, déc. 2011, p. 47-54.
– C. Lavigne, « L’articulation de l’héritage et du projet dans l’aménagement urbain : l’exemple du secteur de Brazza à Bordeaux », dans S. Laveau et J. Schmidt (eds), Représenter la ville (Moyen Age-XXIe siècle), Ausonius, Bordeaux, p. 363-403.
– C. Marchand, « Que faire de l’héritage ? », dans Medieval Europe Paris 2007, http://www.archeogeographie.org/index.php?rub=bibli/colloques/pre-actes/marchand
– M. Watteaux et P. Vialet, « Archéogéographie et diagnostic archéologique. L’expérience de l’A83 dans le Sud-Vendée : un retour vers le futur », dans D. Flotté et C. Marcigny (dir.), Le diagnostic comme outil de recherche. Actes du 2e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, Caen (28-29/09/2017), 2021. [En ligne] https://doi.org/10.34692/gmvx-a290